Tāwharanui Regional Park (lire: Tafanoui)
Un parc régional, une ancienne ferme rachetée
par le gouvernement néo-zélandais afin de protéger la faune et la flore qui s’y
trouvent. Il y a encore des animaux de ferme, des vaches et des moutons, mais l'exploitation
est réduite au minimum. Ils souhaitent conserver une partie de la tradition
rurale afin que les nouvelles générations de jeunes kiwis qui habitent la ville
aient une idée des pratiques agraires de leurs ancêtres. On parle ici, bien
entendu des descendants des Européens arrivés au XVIIIe siècle.
Le parc abrite une dizaine d'oiseaux
endémiques à la Nouvelle-Zélande et plus de vingt-cinq espèces originaires du
pays. Pour protéger cette faune aviaire, les autorités ont dû prendre les grands
moyens. Ils ont érigé des barrières contre les envahisseurs tout autour du
parc. Il faut préciser qu'en Nouvelle-Zélande, il n'y avait à l'origine que
deux mammifères, deux types de chauves-souris. Les Māoris ont apporté avec eux
le chien polynésien (entre l'an 1050 et 1200) et les Européens ont introduits
des vaches, des chèvres, des moutons, des belettes et des furets qu'ils
appellent "stoats", des chats, des rats, des hérissons et des
marsupiaux dont l'opossum qui font des ravages.
Plusieurs des oiseaux
de Nouvelle-Zélande n'ont même pas la capacité de voler et ils font leur nid au
sol, dont l'oiseau emblématique, le kiwi (https://en.wikipedia.org/wiki/Kiwi).
Avant l'introduction de tous ces mammifères, ils n'avaient aucun prédateur. L'arrivée
de ces nouvelles bestioles leur donna du fils à retordre. Il y avait même,
avant l'arrivée des Européens une variété d'oiseaux appelés "moa", (bien plus grand qu'une autruche) maintenant disparue... ce sont les Européens qui les on chassés jusqu'à extinction. Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez aller voir ce lien
: https://en.wikipedia.org/wiki/Moa.
Assez de "placotage", voici quelques photos de
ce fameux parc régional de Tāwharanui.