jeudi 27 février 2014

Nous aimons jouer dans l'eau ...

Eau, eau, eau... eau salée de préférence!

Nous aimons l'eau. Celle de la côte Pacifique surtout. Elle est chaude et douce...
Tous les jours c'était la baignade réglementaire de 30 à 60 minutes. Un bain tourbillon naturel géant qui se prend à la marée montante. Un excellent exercice pour le "corps" (lire : core).
Ça fait des merveilles pour la section centrale de ma douce moitié!
Chaque jour, au programme, une longue marche sur la plage... de préférence à la marée basse. La vie est  bien faite...  marche à marée basse et baignade à marée haute.

Les habitants de la plage...
Pendant quelques jours, nous avons eu droit à des piscine à même le sable laissées par la marée quand elle se retirait. Il y en avaient des toutes petites mais, certaines, étaient assez grandes pour qu'on y passe beaucoup de temps. Très relaxant, très chaud. Nous étions normalement accompagné de bancs de petits poissons qui, dès que l'on approchait, fuyaient de tous bord tous côtés.


C'était comme retomber en enfance quand on jouait dans la pataugeuse! 
Un peu comme ... le bonheur!


Nous avons eu droit à un spectacle d'effets spéciaux. Une averse c'est amenée des montagnes et est passée à quelques mètres de notre piscine. On la voit d'ailleurs assez bien sur cette photo. 



Dans nos spas improvisés, se glissaient quelque fois de ces gentils crabes colorés. Attention, ne vous fiez pas à l'apparence, il défendent leur territoire farouchement contre toutes attaques, même une "gougoune" inoffensive. Laissez-moi vous informer que lorsqu'il vous trouve trop près ... il pince!



Regardez-moi ces couleurs ... tout à fait dans ma palette!

Comme toutes les journées se termine de la même façon... une fois de plus je ne peux pas résister à partager ce moment avec vous....



mardi 18 février 2014

Visite à la montagne

Deux arbres gigantesques que les fermiers ont daignés garder sur leurs terres. Imaginez, avant, il y en avait partout de ces géants! Cette photo fut prise sur le chemin de Tulin.

Il s'agit d'un petit village en montagne à environ une heure de voiture de notre maison. Nous avons été invité à passer une journée chez "l'habitant". En fait, Telsy, qui est une massothérapeute qui me traite ici, nous à chaleureusement reçue chez elle. Le village de Tulin à été fondé par le grand-père de son mari. Presque tous les habitants de ce hameau sont parents... cousins, cousines, oncles, tantes, neveux et nièces.... 


Ah! oui, il faut que je vous dise que notre casa est voisine de celle de la soeur de Telsy et que, ce matin là nous avons pris comme passagère la mama. Elle nous a servi de guide pour nous rendre à Tulin, chez notre hôte. 


Ici, les vaches sont, pour la plupart élevées pour la viande. Il fait trop chaud sur la côte, pour la majorités des races qui donnent beaucoup de lait comme notre "Holstein" (la noir et blanc). C'est plutôt des Neroles ou encore des Brahmanes, de grosses vaches de couleurs crèmes ou grises avec une grosse bosse sur le dos (descendantes directes des zébus). Ces races bovines sont plus résistantes à la chaleur et à la sécheresse que nos variétés nordiques.

Les Ticos ont croisé leurs vaches résistantes avec des variétés donnant plus de lait, c'est ainsi, avec ces hybrides qu'ils réussissent à avoir une production de lait dans les régions plus arides et sur la côte. Dans la vallée centrale, autours de San Jose, le climat est plus tempéré et ils réussissent à garder des troupeaux de vraies vaches laitières.

Bon, maintenant que le cours d'agronomie est terminé, laissé moi vous parler du fromage!

Mon amie Telsy fabrique du fromage de façon artisanale. Et non, je n'ai pas de photo... j'étais bien trop impressionné par le procédé que j'ai oublié d'utiliser ma caméra. Elle nous attendait avec le lait frais du matin (8 vaches traites à la main par son mari, tous les matins) pour commencer le processus. Nous avons filtré le lait, y avons ajouté une culture, du lait caillé provenant de la production de la veille et après avoir bien brassé le tout, nous avons laissé le mélange reposer pendant environ une heure.

Le lait est devenu "jello", une gélatine légère qui grouille au moindre mouvement. Nous avons ensuite coupé le tout en languette d'environ 2 ou 3 cm. C'est à ce moment que le petit lait fait surface. Commence alors la première étape d'égouttage. Doucement, avec un contenant on enlève le surplus de liquide. Il n'y a pas de cuisson, nous assistons à la production d'un fromage de lait cru. Une fois la majorité du liquide retiré, nous laissons le tout reposer quelques heures. De toute façon, c'est déjà l'heure du repas du midi : almuerzo.

Après un copieux repas de poulet en sauce avec du riz, de la salade, des frijoles recuites, pommes de terre et salade de betteraves, nous retournons à notre fromage!

Le processus à lieu dans un grand bac du genre "rubbermaid". À l'ouverture du couvercle, Jacques et moi restons bouche bée! Sous nos yeux un bac rempli de fromage en grain! C'est pareil comme notre fromage québécois qui fait "squich squich". Les yeux ronds, on y goutte et c'est le nirvana. C'est aussi bon, sinon meilleur que celui de chez nous. Notre hôte est déconcertée par notre fascination face à ces petits "granos de queso". Nous lui expliquons, tant bien que mal la source de nos exclamations.

Mais pour elle, le processus n'est pas encore terminé. Nous en retirons quand même quelques grammes en grain, avant qu'elle ne continue. Une fois la dernière étape franchie, nous voilà avec presque quatre kilos d'un fromage frais qui n'a rien à envier à nos cheddars.
Nous sommes repartis, avec quelques 500 grammes de bonheur et la mama pour revenir sur la côte. Ça été une journée de découverte et de communion avec de vrai costaricains. 

Pura Vida.



Derrière chez-nous y'a une lagune!

En sortant de la maison, on n'a qu'à traverser la petite rue de sable et nous voilà au bord de la mer. À marée basse, une rivière apparaît sur la droite.


En fait, c'est pas une rivière du tout, c'est là où s'évacue l'eau de mer qui, à la marée haute est entrée dans la lagune. 


À marée basse, nous pouvons marcher sur la rive ouest de la lagune et entrer dans ce monde qui semble sortir tout droit de la préhistoire. Des petits poissons se tiennent en banc et se sauve à toutes vitesse à notre approche. C'est le calme total.



En suivant la rive, plus loin on trouve un petit sentier qui nous fait pénétrer plus profondément dans la "mangrove", c'est une petite forêt de palétuviers. Ce sont ces arbres qui poussent dans les zones inondées, deux fois par jours par les marées.




Ces arbres ont des racines qui sortent de terres... comme de minis stalagmites. Des centaines de crabes minuscules, pas plus gros que l'ongle de mon pouce courent dans tous les sens. Malheureusement, ils sont trop rapide pour que je puisse les prendre en photos! Par contre j'ai réussi à prendre ses deux oiseaux... 



Selon la légende locale il y aurait quelques crocodiles dans notre lagune,  dont une femelle de 3 mètres... on a pas eu la chance d'en voir un seul! Peut-être une autre fois... 

lundi 17 février 2014

Excursion à la plage de Guacalillo

Voici quelques photos que nous avons prises aux abords d'une plage perdue du nom de Guacalillo. Une petite enseigne ou "rotulo" en espagnol, nous indique qu'il y a une plage, par là.... après 15 kilomètres de routes de terre poussiéreuses nous voyons des centaines d'oiseaux. Une lagune, bien cachée se dévoile devant nos yeux. Il y a, des cigognes, des aigrettes blanches, des spatules roses, des ibis blancs et bien d'autres encore. Il est difficile de s'y approcher. Le spectacle en vaut la peine.

La lagune près de la plage de Guacalillo
Cigognes, grandes aigrettes blanches, ibis et autres ...
Ibis et grande aigrette
Plage de Guacalillo
Plage de Guacalillo
Arbre rempli d'orchidée, sur le chemin de la Plage de Guacalillo

La Plage de Guacalillo est située entre Orotina et Tarcoles. En partant de la lagune, nous avons suivi une route... pas très achalandée qui nous amena sur la rive ouest de la rivière Tarcoles, presque à l'embouchure de celle-ci avec l'océan Pacifique. Aucun de pont, juste un cul de sac. C'est sur cette route que nous avons découvert un bras de mer où se reposaient des centaines d'oiseaux marins.... des sternes ou des mouettes... avec une volée de pélicans bruns en arrière plan.





mercredi 12 février 2014

Festival de couchers de soleil, édition Centro!

Et oui... une autre série de photos de couchers de soleil...


Si vous ne vous en êtiez pas encore rendu compte, laissez-moi vous rappeler que je suis un peu "fanatique" de couchers de soleil.

Je ne peux pas m'en empêcher... ça me prend ma dose tous les soirs!

En plus, c'est vraiment une tradition, depuis mon tout premier voyage au soleil, au Nicaragua au début des années 90. J'adore regarder le soleil descendre à l'horizon. Même que Jacques à placé une alarme à 17h pour faire sûre que l'on ne l'oubliera pas! 

Je vous pésente donc quelques photos de couchers de soleil prises juste en face de la maison où nous logeons.

  














Qu'on soit à marée haute ou marée basse, chaque soir nous offre un spectacle unique et grandiose!

lundi 3 février 2014

Notre nouvelle maison à Esterillos Centro

Depuis dimanche le 26 janvier 2014, nous sommes emménagés à notre nouvelle adresse... Playa Esterillos Centro!
Ce tout petit village costaricain de moins d'une centaine d'âmes est situé entre Esterillos et Este et Esterillos Oeste! Pas de dépanneur, pas de station service. On n'y trouve que de jolies maisons, une église et un pêcheur du nom d'Éduardo!
Notre maison est située presque au bout d'un cul-de-sac. C'est très tranquille. Voici quelques photos de notre nouvelle maison.
Devant la maison !

De côté avec notre Terios!

L'entrée et le salon ...

Le coin cuisine...
Plus d'infos plus tard!!!


Les derniers jours à Esterillos Este


Bon, voici un méli-mélo de thèmes et de photos de nos derniers jours à Estrillos Este. Pour la première fois en ... hum !   ... plusieurs années, nous déménageons! 
Nous avions l'habitude de nous promener beaucoup dans le pays, deux, trois jours ici, quatre là... mais, depuis que nous avons découvert Esterillos Este, nous nous sommes, comment dire, accrochés les pieds!
Pour faire une histoire courte, le site que l'on aime à "Este" comprend huit cabines. Nous avons, au fil des ans, essayé toutes les possibilités qu'offre ce site. Malheureusement, une seule cabine nous convient vraiment et, cette cabine est, très, très en demande.
C'est pour cette raison, que nous avons cherché à nous établir ailleurs, de chercher notre bonheur sous un autre ciel! Ah! Me voilà à faire de la poésie!!!
Quoi qu'il en soit, nous avons déniché une petite maison à quelques kilomètres plus loin. 
Mais, pour le moment, savourons ensemble nos derniers moments à Esterillos Este.



Auto-portrait (selfie) sur la plage à Esterillos Este
Une de nos activités les plus appréciées à "Este" est la baignade et, quand les vagues coopèrent, le "boogie board". La mer est omniprésente dans nos vies, nos activités suivent les marées. Marée basse, on prend une marche sur la plage, marée haute, on prend une plonge!

Amp et Maude entre deux vagues avec le "boogie board" !


Auto-portrait dans la vague... Plus "mouillée" que ça... c'est difficile!


C'est pas parce qu'on est pas dans un tout inclus qu'on ne mange pas bien! voici une photo d'une assiette d'un de nos souper... un casado avec filet de mahi mahi, plantain et fromage frit (plat typique du Costa Rica). C'est vrai, il manque les frijoles (bines noires) pour que ce soit un vrai casado).


Voici la cuisine où ont été préparés tous les bons petits plats que nous avons mangé durant notre séjours. laissez-moi vous dire que c'est pas facile de faire un repas comme celui-là avec une installation comme celle-là. À cinq, une chance qu'on avait accès à deux cabines. L'aide de Maude et Diane furent très appréciée.


Nous avons eu l'immense privilège d’assister à la ponte d'une tortue et ce, tout près de nos cabines. Je pense qu'il s'agissait d'une tortue verte!  Nous avons attendu qu'elle ait finie sa ponte et nous l'avons suivie jusqu'à la mer. Après, nous nous sommes assurés de brouiller les pistes. 
Au Costa Rica, comme dans plusieurs pays où pondent les tortues, les gens récoltent encore les œufs. Il serait difficile de blâmer le pauvre qui, en vendant sa récolte, se ferait autant d'argent qu'une journée de travail!


La tortue retournant à la mer après la ponte.


Jacques et la tortue!

Mais, pour nous, il s'agit là d'une pauvre bête en voie d'extinction. Nous avons fait notre part pour la préservation de l'espèce!

Sur ce, je vous laisse avec quelques couchers de soleil de plus...





Je vous retrouve à notre nouvelle adresse, Esterillos Centro!